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Le canal de dérivation de Montélimar a été mis en service en 1957 pour régulariser le cours du Rhône, en tirer de l’énergie électrique et développer l’irrigation des régions voisines. Il se situe à l’Est du fleuve, barrant le passage de la rivière Roubion qui se jetait dans ses eaux. Pourtant, sur les cartes actuelles, l’ancien Roubion entre le canal et le Rhône se nomme toujours Roubion. Son lit, artificiellement simplifié, apparait comme le souvenir du lit de la rivière, son fantôme. L’eau qui s’y écoule provient du surplus des eaux pluviales de la plaine de Montélimar, en passant par un siphon sous le canal. Elle alimente le Rhône, bordant son ancien tracé - lui-même modifié par la création de la dérivation. Ces transformations et leurs évolutions au fil du temps ont constitué un espace foisonnant, hors du temps, fruit d’une histoire politique et industrielle. En libre évolution car sans intérêt producteur, le vieux Roubion (comme le nomme son propriétaire la Compagnie Nationale du Rhône) se révèle à la fois artificiel et ensauvagé, marqué par une grande diversité écologique et des activités humaines plus ou moins reléguées. Il se développe dans un territoire fermé par les eaux, ponctué d’îles, de lacs, de zones humides et de cultures agricoles. 

Le projet artistique La vieille rivière vient documenter ces paysages et les vies en marge qui les habitent. Sa restitution prendra la forme d’une exposition et d’un film photographique. 
















 

 © Antoine Picard/ rn7

Les partenaires 2022

La vieille rivière
par Antoine Picard

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